L’Initiative de la Ceinture Bleue répond à l’urgence de repenser nos pratiques face au changement climatique et à la croissance rapide des activités liées à la mer. Les défis de la protection des océans et de la durabilité de la pêche et de l’aquaculture sont de plus en plus évidents. L’océan devient donc un enjeu majeur de développement. Les écosystèmes aquatiques évoluent sous l’impact du changement climatique, affectant la productivité des espèces et les rendements de la pêche et de l’aquaculture
découvertes, ainsi que beaucoup d’autres non encore explorées.
sont actuellement générés par les secteurs de l’économie bleue en Afrique et une estimation de 78 millions d’emplois en 2063.
En Afrique, l’économie bleue représente un potentiel de développement économique majeur, avec 38 États côtiers et des échanges commerciaux maritimes qui représentent 90% du total. L’engagement en faveur de l’économie bleue offre des avantages socio-économiques significatifs, notamment la création d’emplois, la sécurité alimentaire et la préservation des écosystèmes marins. En investissant dans des pratiques durables et innovantes, il est possible de restaurer la productivité des océans et de stimuler le développement de l’économie bleue dans les pays en développement, assurant ainsi un avenir durable pour les populations côtières.
Près de 60 millions de personnes dans le monde travaillent dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture.
En 2016, la production halieutique et aquacole s’est élevée à 171 millions de tonnes, avec une valeur à la « première vente » estimée à 362 milliards de dollars.
10 à 12% de la population mondiale dépend de la pêche et de l’aquaculture pour leur alimentation.
40% de la population mondiale vit à moins de 100 km des côtes.
L’Initiative Blue Belt, lancée par le Maroc en 2016, vise à promouvoir la durabilité de la pêche et de l’aquaculture face au changement climatique. Elle s’inscrit dans la continuité de la stratégie Halieutis lancée en 2009, qui a tracé la voie vers une gestion durable du secteur halieutique au Maroc. Cette initiative encourage la transformation des pratiques de pêche et d’aquaculture en respectant l’environnement marin, en appréhendant les défis environnementaux comme des opportunités économiques, en renforçant la coopération régionale et Sud-Sud et en intégrant les utilisateurs de la mer dans la transition vers une économie bleue.
Le Maroc a signé un accord de prêt de 350 millions de $ avec la Banque Mondiale pour le programme pour les résultats de l’économie bleue (PPR EB). Ce programme vise à libérer le potentiel économique des zones marines et côtières par une valorisation durable des ressources et une meilleure coordination institutionnelle entre les secteurs concernés.
le développement économique
et la création d’emplois
la sécurité alimentaire
nationale
la protection et l’utilisation
des ressources naturelles